Les largeurs
C’est le volume de la forme sur laquelle est monté le soulier qui définit le chaussant. On ne peut pas dissocier la forme du chaussant. Chaque forme est adaptée à une morphologie spécifique.
De l'arrière à deux centimètres après la ligne des flancs du soulier (ligne virtuelle qui rejoint les deux extrémités latérales de la forme), le pied ne doit ressentir ni vide, ni pression.
Les articulations métatarsiennes doivent se situer dans l'axe de la ligne des flans ou plus simplement la partie la plus large de l'avant-pied doit se situer au niveau de la partie la plus large de l'avant du soulier.
Le pied large comme le pied fin a besoin d’un bon chaussant. Le chaussant des formes de montage standardisées proposé en pointures et demi pointures dans une seule largeur ne s'adapte pas à toutes les formes de pied. L'offre de largeur augmente les possibilités de chaussage sur des formes adaptées au pied.
Exemples les plus courants :
1- Un volume de forme chaussant assez large ne pourra pas maintenir latéralement un pied fin dans l'axe de la marche. En effet, en réduisant la pointure pour maintenir l’arrière pied, on s’aperçoit alors que le gros orteil bute contre l’extrémité du soulier. Dans ce cas, seule une forme de montage de plus petite largeur résoudra ce problème, à moins de s’orienter vers un autre modèle de soulier.
2- Pour recouvrir correctement un cou-de-pied fort, il faut parfois prendre un demi-point voire un point de plus en longueur et réduire d'une ou deux largeurs le volume du soulier pour agrandir l'entrée et maintenir le pied sur les côtés.
3- Augmenter la longueur de plus de un point en diminuant la largeur pour affiner le profil des pieds larges n'est pas recommandé.
Au delà d'un point les articulations ne serons plus dans l'axe de la ligne des flancs. Une pression anormale risque alors de s'exercer sur le pied en cambrure et de rendre la marche insupportable.
